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LES PRINCIPES ET MÉTHODES DE L’ECOLONOMIE

« Entreprendre sans détuire »

La démarche écolonomique, dont le site de POCHECO est un véritable démonstrateur, est une démarche de transition écologique qui veille à concilier de manière exigeante les impératifs économiques, sociaux et écologiques de la transition.

Né du mariage entre l’économie et l’écologie, « l’écolonomie » désigne à la fois une démarche et une méthode de travail qui vise à entreprendre sans détruire.

La redéfinition du rapport au vivant dans l’acte d’entreprendre occupe une place centrale dans la démarche écolonomique. Elle appelle à se rendre plus sensible aux effets des choix économiques sur le vivant et sur les éléments qui nous entourent. De façon à redonner pleinement sa place au vivant humain et non-humain dans l’activité de production.

Le vivant et les systèmes vivants non-humain comme référence première

L’écolonomie repose sur 3 objectifs d’action appliqués systémati-quement pour chaque décision. Ces objectifs cherchent à dépasser ceux du développement durable en intégrant la place du vivant non-humain dans le processus de décision :
À l’objectif de réduction de l’impact écologique s’ajoute ainsi l’intégration accrue de l’activité dans son milieu naturel.
A l’objectif d’amélioration de la productivité, s’ajoute l’amélioration des conditions de développement du vivant non-humain. Et enfin, à l’objectif d’amélioration des conditions de travail s’ajoute l’amélioration du cadre de vie (au travail) des équipes en renforcant le lien avec le vivant non-humain.

Plutôt que de participer au renforcement de la seule performance de l’activité, la combinaison de ces trois objectifs participe au renforcement de sa robustesse, principe qui est au coeur du fonctionnement des systèmes vivants.

Comme le montre le biologiste Olivier Hamant, directeur de recherche à l’INRAE et directeur de l’Institut Michel Serres,  les systèmes vivants privilégient la recherche de la robustesse plutôt que celle de la performance.

A l’image des systèmes vivants, la démarche écolonomique vise donc à renforcer la robustesse de l’activité en s’appuyant simultanément sur les principes de circularité, d’adaptabilité et de coopérativité . Ces principes sont au fondement de la robustesse de tout système et opèrent de façon intriquée (aucun de ces principes n’est à considérer de façon isolée et ne peut s’envisager sans les deux autres).

Au coeur de la méthode : la mobilisation collective autour de projets de transition écologique

Afin de répondre aux enjeux économiques, sociaux et écologiques qui se posent, la méthode écolonomique met en son centre les projets de transition écologique et leur réalisation au travers de la mobilisation collective des équipes et des salariés.

D’un point de vue stratégique, la démarche écolonomique repose sur l’articulation – autour de la notion de projet – de trois processus qui traverse l’entreprise : celui de la transition écologique, du changement dans l’organisation, et de la mobilisation collective.
La démarche écolonomique montre l’intrication des trois processus : il n’y a pas de mobilisation collective sans ressenti que la transition écologique est non seulement nécessaire, mais possible; il n’y a pas de transition écologique réussie sans changement profond dans l’entreprise et enfin, il n’y a pas de changement profond dans l’entreprise sans une mobilisation élargie et collective des équipes et des salariés.

De plus, chacun des trois processus adresse un enjeu qui lui est propre et qui est en lien avec l’une des composantes de la robustesse telles qu’elles existent dans les systèmes vivants : le processus de transition écologique adresse plus particulièrement l’enjeu de la circularité de l’activité économique; le processus de changement celui de l’adaptabilité de l’organisation et de ses composantes et enfin, celui de la mobilisation collective, l’enjeu de la coopérativité entre les membres d’une équipe et au-delà de l’organisation, entre toutes les parties prenantes d’une activité.

Ces trois principes – circularité, adaptabilité et coopérativité – s’avèrent des guides importants pour situer la progression de l’entreprise dans l’avancement de sa transition écologique mais aussi, dans l’amélioration de la robustesse de son activité, à l’occasion de la mise en oeuvre de cette transition.

Les grandes étapes de la méthode

D’un point de vue plus opérationnel, la méthode écolonomique vise, au travers de la mobilisation collective, à remettre les équipes et les salariés dans leur pouvoir d’action afin de répondre concrètement aux enjeux écologiques qui se posent pour l’entreprise ou l’organisation.

La définition collective d’une vision de ce que serait leur entreprise ayant réussie sa transition écologique et la possibilité de se saisir de l’une des clés d’entrée dans l’écolonomie, permettent d’amorcer le processus de transition en mobilisant d’abord les acteurs les plus sensibilisés et les plus engagés au sein de l’entreprise ou de l’organisation.

La mise en oeuvre et la réalisation concrète de premiers projets de transition écologique font la démonstration que cette dernière est possible et renforce l’adhésion collective au processus de changement engagé.
Peu à peu, projet après projet, le processus de transition écologique s’approfondie en mobilisant de façon élargie les équipes et engage de plus en plus de leviers d’action (clés d’entrée), articulés entre eux.

Progessivement, le collectif de travail s’approche de façon très concrète de la vision idéale de la transition qu’il a rêvé pour son entreprise ou son organisation et qui de ce fait, devient réellement écolonomique.

Les clés d’entrée dans l’écolonomie avec en son centre la dynamique de mobilisation collective